1. Disposer d’une solution opérationnelle plus rapidement
Le SAE est une solution très complète en termes de fonctionnalités, et donc très complexe à mettre en oeuvre. La développer en interne exige donc du temps. Il faut évoluer les besoins, concevoir la solution, la développer, la tester, la déployer, la débugger… au risque de se lancer dans une « usine à gaz » qui une fois opérationnelle ne correspondra plus aux besoins de l’entreprise qui auront évolués entre temps.
Au contraire, faire appel à un prestataire extérieur qui dispose d’une solution
déjà éprouvée permet de disposer d’un service déjà opérationnel. Ce dernier pourra immédiatemment être intégré à la stratégie de l’entreprise et mis au service de ses objectifs.
2. Maîtriser ses coûts d’archivage
Construire son propre SAE coûte cher, le maintenir dans des conditions opérationnelles également. Les exigences auxquelles doit répondre un SAE implique de recourir à de multiples expertises et requiert un matériel performant et récent, qui devra être renouvelé au gré des maintenances et des migrations.
A l’inverse, la mutualisation permet d’économiser des ressources et de partager tous les coûts du service : hommes, machines et logiciels…
L’entreprise gagne également en visibilité financière : une seule ligne budgétaire couvre l’ensemble des dépenses, qui dans une solution interne seraient réparties sur différents postes (salaires, formations, investissements, amortissements…).
La mutualisation permet enfin de bénéficier d’un prix proportionnel à son activité, puisque la facturation est le plus souvent fonction du volume ou du nombre de documents archivés.
3. Se concentrer sur son métier
Choisir de développer en interne son SAE implique souvent pour la DSI de changer de métier.
Pour atteindre son objectif, le DSI doit acquérir de nouvelles compétences : il faut commander un audit à des consultants, recruter de nouvelles compétences, lancer des appels d’offre pour acquérir des technologies… avec des risques d’erreurs et de tatonnements.
Pour les Ressources Humaines la tâche peut aussi être compliquée car il faut gérer des personnes et des expertises qui ne font pas le même métier que le reste de l’entreprise.
Externaliser la gestion de son SAE permet de rester concentré sur son coeur de métier.
4. Se reposer sur l’expertise et les infrastructures d’un professionnel extérieur
La gestion d’un SAE constitue une grosse responsabilité pour une DSI.
En effet, pour les solutions numériques, le risque est proportionné à l’usage : les objets numériques ont l’avantage d’être faciles à créer, multiplier, transmettre… Ils répondent aux besoins de rapidité et d’efficacité, mais sont en contrepartie plus fragiles car exposés aux dangers de divulgation et de corruption.
Le SAE constitue un enjeu de taille, la pression sur la DSI sera très importante, dans un contexte technologique très volatile qui nécessite une veille constante. Il paraît plus prudent de s’appuyer sur les infrastructures et l’expertise d’un prestataire spécialisé capable de fournir des prestations conformes à l’Etat de l’art et qui prendra en charge la maintenance, les migrations des supports et des formats…
Source : Localarchives.fr